Youhouuu, on continue avec les titres de billets les plus "bankable" du web ! De quoi attirer une foule de lecteurs en délire, avides, curieux, assoiffés de savoir, surtout du mien. Bref, comme vous le savez peut-être, je me fiche de l'ampleur de mon audience ici (et c'est de toute manière préférable, objecterez-vous à raison).
D'ailleurs, j'ai trouvé une nouvelle définition de ma plate-forme : vous êtes ici plongés dans mes miscellanées. Tada !!!
Ca m'est venu alors que je cherchais un ouvrage de Carver qu'une lectrice m'a recommandée. Je me suis rendue à la source livresque la plus proche de mon lieu de travail : le Virgin des Champs-Elysées, au sein duquel règne une drôle d'ambiance, du type fin du monde (en tout cas, de celui de son personnel...). En Carver, il n'était pas fort pourvu : je ne trouvais que "N'en faites pas une histoire".
Un bric-à-brac littéraire, quelle merveille ! Voilà exactement ce dont j'avais besoin, je crois, pour me nourrir dans ma quête de sens et de style (et j'aime penser que je ne l'ai pas trouvé par hasard, oh écoutez s'il n'y a que ça pour me faire plaisir...). Le genre de bouquins qui va se retrouver bientôt corné, annoté, bourré de post it. Et je me suis dit qu'à ma toute petite échelle, ici, ce serait aussi mon atelier, mon labo, que je ferai des notes ce qu'elles avaient été depuis le début : mes miscellanées. Tada (bis) !
Mais ce n'est pas ici ce que je voulais vous raconter. Non. Je souhaitais présenter et retenir les réalisations de celui qui fait le buzz en ce moment sur Twitter, avec Vine.
Le compte Twitter d'Adam Goldberg
Mais siiii, Adam Goldberg, l'amoureux américain de Julie Delpy dans 2 days in Paris ! Et Vine est une application récente qui permet de réaliser des vidéos de 6 secondes maximum à partager ensuite sur Facebook et Twitter, un truc bien dans l'air du temps.
Goldberg utilise depuis quelques semaines cet outil pour créer une série de vidéos avec pour fil rouge... son épouse, sa maison, ses amis, un vieux poste de radio... et une perruque blonde !
Entre le projet Blair Witch et les bizarreries de David Lynch, Goldberg crée le buzz et s'en étonne : pourquoi un intérêt si soudain pour ses pastilles alors qu'il fait à peu près la même chose depuis longtemps mais dans un format plus classique, c'est-à-dire en 45 minutes ?
On en revient au titre de ce billet : dans le cas d'Adam Goldberg, la méthode met en lumière ses idées, la mode sert son propos. La façon dont il se sert de Vine colle à merveille avec son délire et ne fait que renforcer l'impression d'étrangeté qu'il veut créer (attention, visionner ses vidéos de 6 secondes en boucle peut troubler, surtout le soir tard, au fond de son lit) . Le bémol à souligner est la brieveté dont souffre souvent ce genre de buzz : aussi vite regardé, encensé, aussi vite oublié au profit de l'innovation suivante.
Souhaitons à Goldberg d'être plus malin que la tendance et de se servir d'elle pour nourrir un délire créatif nettement plus pérenne.
Je retourne à Carver.
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