Deux semaines sans atelier et ma plume s'assèche.
Il faut dire que j'ai pour parti pris de ne pas du tout suivre l'actualité et ses marronniers ici. Vous noterez avec quel à propos ma dernière note parlait de mer et de sable chaud.J'ai le nez creux en matière de contrepied, mes notes ont ce je ne sais quoi de physique ! (Raymond Devos, je pense à toi).
Aujourd'hui, on va faire différemment et je vais vous raconter n'importe quoi (qui a soufflé "comme d'habitude" ?).
J'ai, comme tous ceux qui vivent peu ou prou dans le même coin que moi, subi la neige, ses chutes, ses boules, son sel... et sa gadoue le week-end dernier. J'ai admiré le joli manteau tout blanc qu'elle a galamment posé sur la capitale, donnant à la cité des faux airs de décor de cinéma. Vendredi soir, la lumière orangée des lampadaires parisiens nimbaient la poudreuse d'une teinte magique. La ville était assoupie et j'avais tout l'air d'être une blogueuse mode égarée là. Grandiose. Voyez un peu.
Il faut dire que ma soirée n'avait été que moëlleux et douceur. Avant que la neige ne crisse sous mes pas (mais si vous savez, ce petit "puff" des flocons qui s'écrasent tendrement sous notre poids...), j'avais eu le privilège de déguster ce qui fut, sans exagérer, le meilleur baba de ma vie. Dans la chaleur ouatée d'une jolie salle à manger boisée, m'avait été servi ce bouchon succulent. D'une texture parfaite, alcoolisé subtilement, accompagné d'une quenelle de crème fouettée vanillée... Je n'avais plus faim mais j'aurais pu en dévorer deux !
Le bonheur, c'est parfois juste faire quelques pas sous la neige après avoir dégusté un délicieux gâteau. C'est tout, pour le moment.
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