Je disais l'autre jour que le cinéma vaut la peine de sa mise en scène : un grand écran, un fauteuil rouge plus ou moins confortable, le noir dans lequel on est plongé.
Une fois de plus ma petite théorie s'avéra exacte. Pour se laisser emporter par le bijou de Xavier Dolan, il faut être dans de bonnes conditions et éprouver une sensibilité face à son univers d'esthète. J'avais beaucoup aimé les Amours Imaginaires et l'on retrouve le soin particulier porté aux couleurs et à la musique. Mais Laurence Anyways est un cran, voire deux ou trois, au-dessus. Les Amours Imaginaires était un joli torrent bouillonnant, Laurence Anyways est un fleuve qui déborde ! Les costumes, les textures, les tissus, les couleurs donc, la musique encore, les corps, la danse, il y en a trop...
Tant que le défaut du film est peut-être là : c'est long, c'est un peu trop riche. Comme un bon plat que l'on continue à manger même quand on n'a plus faim, à risquer l'indigestion.
Melvil Poupaud et Suzanne Clément sont formidables. Ils portent admirablement l'évolution de leurs personnages à travers les dix années de leurs existences tortueuses. L'on croit en allant voir ce film que l'on va assister à la métamorphose d'un homme en la femme qu'il se sent être. Mais en fait, il s'agit de l'histoire d'amour entre deux êtres, de leurs vies, de leurs espoirs et de leur désillusion.
Un film à voir, à sentir, à ressentir.
oh j'ai tres envie de le voir!!!j'adore xavier dolan et j'ai beaucoup aimé tous cs films!
xxo
Rédigé par : paristempslibre | 30 juillet 2012 à 23:17