J'ai vu à deux ou trois reprises et avec un plaisir non feint l'Arnacoeur ("quoi, t'as pas vu l'Arnacoeur, attends"... oui, j'ai dû dire ça une ou deux fois...). C'était chouette, totalement irréaliste - Romain Duris en "démaqueur" de choc et de charme, Vanessa Paradis jouant quasi son propre personnage, gracile, luxueusement vêtue, intelligente et mystérieuse juste ce qu'il faut, le tout dans un décor de rêve...- mais ça fonctionnait plutôt bien. Ce n'était pas crédible mais bien troussé, charmant, amusant.
Cette fois, je suis moins convaincue du potentiel de la comédie romantique française et grand public de l'été. Prenez James Huth, réalisateur de belles daubes (Serial Lover... qui s'en souvient ??? Brice de Nice - oui, c'est une daube, j'assume, Lucky Luke : vu les 5 premières minutes à la télé, pas pu supporter davantage), réunissez Sophie Marceau, la quadra la plus sexy mais pas trop de France, une sorte de girl next door un peu plus vieille que la moyenne et Gad Elmaleh. Gad Elmaleh se passerait presque de commentaire. Gad c'est un peu le personnage parfait : Gad a du charme à revendre - surtout depuis qu'il a du succès, mais c'est un autre sujet, Gad est le gendre idéal (allez dire ça à la famille Drucker ou à Caroline de Monaco), Gad est drôle, drôle surtout quand il fait des sketchs sur une valise ou une machine à café... Bref, je suis soupçonneuse face à l'homme, trop médiatiquement modèle pour être honnête.
Donc vous avez Gad et Sophie (♪♫♪♫ Gad et Sophie, leurs parents, leurs amis, leurs animaux et toute la compagnie...tatata tatata ♪♫♪♫) incarnant des personnages, seyants comme des gants Mapa. Sophie est belle mais pas trop (elle est hyper maladroite eheh) et se tape des gad(ins) à tout va. Gad, donc, est un éternel célibataire, pianiste de jazz (la profession glamour par excellence, isn't it?), incasable... jusqu'à ce qu'il croise la belle et irrésistible Sophie. Quelques parties de jambes en l'air plus tard, il découvre que sa dulcinée est pourvu du package "3 mômes + un riche ex + un appart de ouf" et décide, bon gré mal gré, de prendre le tout malgré sa trouille bleue. Ils vécurent heureux et firent des parties de jambes en l'air sur des airs jazzy, au moins jusqu'à leur entrée en maison de retraite.
Cousu de fil blanc. J'au vu deux fois la bande annonce, dont une fois de trop je crois. Je ne suis pas contre un film facile de temps en temps, loin de là. Sauf quand il sent trop le marketing.
La prestation, hier soir, de Sophie et de Gad au Grand Journal en est le criant exemple. Sérieusement, faire danser les deux acteurs sur le tube de la Boum, ça c'est de la promo... Je plainds Sophie Marceau de devoir se coltiner plus de 30 ans plus tard de telle niaiserie.
Vous l'aurez compris, je passe mon tour cette fois.
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