« Plaisir trouble | Accueil | Absurde du quotidien »

18 mai 2008

Commentaires

leConcombre

Jusqu'à quel point se servir de ses expériences pour écrire ? Grave question. J'aurais tendance à penser qu'on peut tout raconter n'importe comment mais pas à n'importe qui ou alors qu'on peut tout raconter à tout le monde mais pas n'importe comment.

popisdead

et vice versa :p

estebadia

je ne peux QUE me servir de mon vécu pour écrire... je fais l éponge, après je presse le tout, et souvent, cela sort tellement mélangé que je n'y reconnais plus rien... mais je sais que c'est moi :)

bisous ici et au plaisir de relire ce blog après une longue pause !

annieB

...c'est parfois difficile de ne pas ecrire ce qui nous brule les levres (ou les doigts). J'admire cette force.
Je comprends ta pudeur, du moins ta pudeur ici, je suis pareille, enfin je crois.
Bises,
annie

Elihanau

Bonsoir,

en te lisant, j'ai envie de te poser la question : est que l'écriture réhydrate ta tristesse et ta mélancolie pour la transformer en des sentiments plus tournés vers le bien-être ?

Concernant les parcours autobiographiques, j'ai entendu récemment d'un spécialistes que c'était la majorité des textes publiés actuellement. Et son discours "intellor" disait à demi mot que ce n'était pas vraiment de la littérature vs les grands auteurs passés dans les Lagarde et Michard, des siècles précédents.

Et aujourd'hui, en t'écrivant, ces propos me font penser à d'autres qui "affirmaient" que dès que l'on parle de nous on est pas dans la création.

A méditer. Je n'ai pas de certitudes mais que des questions sur le processus créatif. Il me semble qu'il faut faire le vide avant de pouvoir laisser arriver la création. Et peut être qu'écrire sur soi, permet de faire le vide et donc de laisser éventuellement la place à un véritable élan créatif.

Bref, encore un sujet de Philo.

Bisous

 

Néanmoins, côté écrivain autobriogarphe, je ne peux m'empêcher de penser à Annie Ernaux qui me touche tant.

Je ne sais pas.

Lzarama

Merci pour ce commentaire !!

Cela me fait plaisir de voir que mes posts peuvent être sujets de réflexion ^^ !

Concernant l'ampleur prise par le mouvement "autobiographique" dans la littérature moderne, il est difficile de ne pas la remarquer sans être même, comme moi, ultra-attentive aux sorties littéraires. Ce mouvement remporte du succès pour être aussi populaire... Qu'est-ce que cela peut bien signifier exactement, autre question...

PS : moi aussi je dis oui à Annie Ernaux ;)

 

Zibaldone

C'est vrai que la première personne a pris une grande importance sur la scène littéraire française mais le phénomène est lié à l'essor de l'autofiction qui se distingue de l'autobiographie par un souci du virtuel que l'on retrouve dans le polymorphisme du blogueur ordinaire. Le numéro de Philosophie Magazine du mois de mai consacrait d'ailleurs un article intéressant au sujet.

La BNF propose en ce moment une expo Sophie Calle qui joue sur les mêmes lignes, avec en prime l'interactivité puisqu'il s'agit de livrer un morceau de soi aux autres qui ont pour charge de "l'interpréter". Je n'ai pas encore été voir, mais je suis assez tenté.

Nach

[c’est top] Pour peu que tu gardes ton piquant aigre-doux et ce ton de rose poivrée que je te découvre, nul te pourra t'en vouloir de ne pas vouloir aller chercher dans tes tiroirs sentimentaux de quoi alimenter ton blog. J'en arrête la lecture là pour aujourd'hui. Il m'en restera un peu pour demain ou après demain ;-)

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.