Ladies and gentlemen,
Bon dimanche soir... (je parviendrai à faire des dimanches des jours comme les autres, qui sait...!)
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Ladies and gentlemen,
Bon dimanche soir... (je parviendrai à faire des dimanches des jours comme les autres, qui sait...!)
Rédigé à 22:38 | Lien permanent | Commentaires (11)
Cela fait quelques mois que j'ai laissé définitivement tomber la lecture des magazines féminins, pour de bon repue de conseils persos, sexos, modeux, lasse de feuilleter toujours les mêmes pages couvertes de jeunes femmes aux corps irréels, vêtues d'habits coûtant des sommes vertigineuses, chaussés d'escarpins clairement importables par temps de pluie sur les pavés parisiens glissants.
La presse féminine n'arrive plus à me séduire. Je n'ai plus envie d'articles me dictant la meilleure façon de mener la danse lors d'un premier rendez-vous, le moyen de me faire remarquer par le bellâtre du café en bas de chez moi (d'ailleurs il n'y en a pas tant que cela, des bellâtres en bas de chez moi...) et quand je vois la couverture du mensuel DS d'octobre, je ne suis qu'encore plus persuadée de ne plus souhaiter entrer dans la catégorie des lectrices de féminins. "Doit-on être chaude pour être une fille bien?" peut-on y lire. Qu'est-ce que c'est que cette interrogation métaphysico-débilitante? Depuis quand se questionne-t-on sur soi en pareils termes!
Ma garde-robe contient bien quelques jupes que j'ai plaisir à porter mais elles ont toutes la décence de caresser mes genoux, j'ai aussi quelques t-shirts décolletés mais aucun ne frôle l'impudeur. Je ne suis pas une nonne pour autant. Je ne sais pas ce que contient le papier de DS, sans doute un peu d'humour digne d'un roman de chick lit et un débat pour/contre la sexy attitude mais je ne peux m'empêcher de penser qu'un titre pareil est avilissant pour les femmes. Le fait même de couvrir une une avec une telle question me paraît déplacé.
Sur ce, je m'en vais brûler mes soutien-gorges.
Rédigé à 16:19 | Lien permanent | Commentaires (28)
La gironde Kate effacera-t-elle du visage de Lily Allen le fameux smile qui fit la joie des ondes et des festivals l'été puis l'automne dernier?
Il y a des risques puisque la donzelle, au patronyme digne de celui d'une star de la country américaine -Kate, Kate Nash-, est déjà disque d'or au Royaume Uni. De sa voix un peu gouailleuse, elle raconte ses amours banlieusardes.
Je ne pense pas qu'il faille reprocher à la jeune anglaise de ne pas révolutionner le genre car elle ne semble pas en avoir l'ambition. Apprécions dès le 12 novembre dans les bacs son premier album Made of bricks comme il se présente à nous, comme le disque d'une jeune femme génération youtube.
En attendant davantage, voici le clip de Foundations...
Rédigé à 20:33 | Lien permanent | Commentaires (3)
Rédigé à 09:34 | Lien permanent | Commentaires (4)
La plupart des choses, matérielles ou non, que nous utilisons quotidiennement, nous n’en connaissons pas l’origine, l’anecdote de la création. Elles s’imposent à nous et à nos besoins naturellement et nous deviennent tellement familières qu’elles finissent par sembler avoir toujours fait partie du décor. Plus encore, leur force d'intrusion en fait des extensions de nous-mêmes et de notre fonctionnement spontané. Les employer revient à faire un geste aussi simple que prendre une respiration.
Mais pardon, comme souvent, je digresse quelque peu.
Il y a quelques années déjà, vous vous êtes installés devant un ordinateur, connectés à Internet, avez sans doute chatté comme la mode nous enjoignait à le faire. Et puis, au détour d’une passionnante conversation sur un jeu vidéo dernier cri ou sur le port de la créole (argent ou plaqué ?) l’été suivant, vous avez ponctué l’une de vos plus mémorables répliques d’un petit :-). Pas que cela ait été quelque chose d’inné mais vous l’aviez vu ailleurs puis décidé de reprendre à votre compte ce que certains appelaient émoticone (mouais, susbtantif français bien laid) ou smiley (mais là anglicisme flagrant…).
Mais d’où provenait ce symbole qui permettait d’insuffler un ton à une phrase tapée sur un clavier ? Personne ne le savait vraiment et je vous accorde que le monde avait à se concentrer sur de plus fondamentales interrogations.
Aujourd’hui encore, pourrez-vous répliquer. Oui mais, aujourd’hui, le smiley a 25 ans. Enfin depuis hier plus précisément… Faisons-lui sa fête… et découvrez l’histoire de ce petit signe devenu si familier à nos échanges électroniques en cliquant là !
Demain, je vous raconterai l’invention du LOL… non, je rigole…
Rédigé à 16:01 | Lien permanent | Commentaires (11)